Floraison |
Février - mars |
Hivernage |
Rustique |
Hauteur | Greffé 500 cm Non greffé jusqu'à 600 cm |
Vigueur de croissance |
40–90 cm / année |
Pousse des racines | Plates |
Fleur |
Chatons jaunes (mâles), bourgeons femelles discrets |
Emplacement |
Ensoleillé – mi-ombre |
Particularités |
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L'époque où «Trois noisettes pour Cendrillon» défilait sur les écrans de télévision est révolue. Place à présent au noisetier lui-même. Cet arbuste indigène a beaucoup à offrir.
En tant que plante à floraison précoce, ses chatons – qui sont des fleurs mâles – aident de nombreux insectes à démarrer. Ses branches et son feuillage dense offrent des lieux de nidification et un abri. Les feuilles mortes constituent un matériau de nidification pour l'hiver et les noix mûres à la fin de l'automne sont appréciées par les habitants du jardin comme nourriture (hivernale) saine.
Le papillon Robert-le-Diable n'est pas le seul à apprécier les vertus culinaires des feuilles. Dans la cuisine du jardin, les jeunes feuilles sont enroulées pour former des sachets de feuilles farcies, en attendant que celles de la vigne soient disponibles. Quant aux chatons de noisetier, ils peuvent être transformés en gourmandises. Il y a de nombreuses recettes à découvrir avec les feuilles, les fleurs et les noisettes.
Le noisetier est considéré comme une plante pionnière. Il est peu exigeant, résistant au vent et constitue un trésor pour la biodiversité. On le trouve avec un feuillage vert ou rouge. En tant que plante autofertile, il n'est pas nécessaire de planter d'autres noisetiers pour récolter des noisettes en automne. Il suffit d'être plus rapide que les oiseaux, les écureuils et autres animaux amateurs de noisettes. Pour cela, à chaque tour de jardin, ramassez les noisettes qui ne sont pas véreuses et conservez-les au frais et au sec. Lorsque l'on en a une certaine quantité, on peut les décortiquer et les griller. Cela permet de les conserver plus longtemps pour la délicieuse cuisine du jardin.
Les branches du noisetier constituent un autre atout. Ses tiges souples ne se prêtent pas seulement au bricolage, mais aussi à de nombreux projets de jardinage créatifs. De la couronne décorative aux bordures de parterres et aux clôtures, en passant par les supports et les tuteurs pour les petites plantes. Grâce à la vigueur du noisetier, le réapprovisionnement en tiges est assuré année après année, dès qu'il a atteint une certaine taille. Il est alors préférable de le tailler en automne. En aucun cas en hiver, avant la formation des fleurs, car les bourdons, les abeilles sauvages & Co. sont tributaires de ce grignotage printanier.
En tant que plante «sauvage» à racines plates, le noisetier ne se prête que partiellement à la «culture en pot» à long terme. Si l'on souhaite néanmoins cultiver le noisetier et que l'on dispose de suffisamment de place, on peut le planter dans une auge, un bac ou un pot. Dans ce cas, le noisetier ne poussera pas de manière aussi luxuriante et ne prendra pas les mêmes dimensions qu'en pleine terre. Dans le sol, le noisetier ne devra être arrosé que pendant la première saison de jardinage – en pot, il doit l'être régulièrement.
Bref, pour ceux qui veulent plus que trois noisettes et qui misent sur la magie du jardin, un noisetier est incontournable. Avec lui, certes, pas de bal en robe étincelante – mais une fête pour les sens et un petit trésor de jardin ;-)